Patrimoine

L'écomusée du sel permet de découvrir le travail ancestral des mamas shingos qui produisent un très beau sel blanc.

Ecomusée du sel

Ecomusée du sel


Bandrélé est réputé pour être le premier village à avoir pratiqué la collecte du sel. Le village est en effet bâti sur une terre salée.

Cela fait de longues années que certaines villageoises de Bandrélé produisent leur sel, dissimulées entre le collège et le stade, au bord de la mangrove.

Le sel de Bandrélé demeure l’une des plus belles démonstrations de la richesse de la culture mahoraise. Cette technique ancestrale et surprenante de fabrication du sel, dans un site unique, sous les cocotiers, le long de la mangrove de Bandrélé, sur la côte Est de l’île.

A l’Ecomusée du sel, les « mama shingos » (« Shingo » signifie sel en mahorais) expliquent aux visiteurs chaque étape de la fabrication de ce sel, totalement naturel et au goût délicat :

– le ramassage, directement sur le sol, du limon, chargé de sel après la marée ;
– la confection des monticules de limon, à l’aide d’une noix de coco coupée en deux ;
– la filtration qui consiste à mettre le limon dans des bassines trouées colmatées d’un sac de riz qui sert de filtre et à l’arroser avec de l’eau de mer pour obtenir un liquide fortement concentré en sel ;
– et enfin, l’évaporation durant laquelle le liquide chauffe dans de grands bacs rectangulaires, régulièrement remués. Ce liquide qui va donc s’évaporer peu à peu et ne laisser, dans le bac, qu’un sel d’une blancheur étonnante.